Extrait du journal

dit de deux cent mille francs, déguisé sous la forme d'un héritage fantastique. Ledit banquier s'empresse de divulguer ce secret de comptoir, qui arrive aux oreilles de la duchesse de Grandfort, laquelle fait en plein bal un auront public à la protégée sans le savoir, et l'accuse d'être la maîtresse du Hongrois prodigue.– De son côte, M"° Léa, qui reçoit clandestinement les visites du courtier qui place ses produits, passe pour avoir une inclination dans !a Nouveauté. D'une autre part, le banquier Castejac, a!armé des absences nocturnes de sa femme, tàte son front avec Inquiétude, et crie ses infortunes conjugales à tous les échos. –.Cette mêlée de quiproquos et d'intrigues, encore embrouillée par les commérages de M. de Prébois, un Caquet Bon-Bec de salon, et par les balourdises du courtaud de boutique, produit un inextricable fouillis. On s'y perd, on se retrouve, on s'y perd encore. A la fin des uns, les ouvrières de qunnté sont prises en Ûagrant délit de travail, dans leur atelier clandestin. Leur vertu est reconnue, leur innocence déclarée. M'~ Léa épouse son Hongrois, M"° VatentinQ trouve un mari, et la confection parisienne perd ses plus iliustres faiseuses,...