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La Presse, 16 août 1850

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La Presse
16 août 1850


Extrait du journal

Et la mousse verte couronne Les bords usés do ton bassin. Mais tu n'es pas lasse d'éclore ; Semblable à ces cœurs généreux Qui,'.méconnus, s'ouvrent encore Pgur se répandre aux malheureux. Penché sur ta coupe brisée, Je vois tes flots ensevelis Filtrer comme une humble rosée , Sur les cailloux que "tu polis. J'entend's (a goutte harmonieuse Tomber, tomber, et retentir Comme une voix mélodieuse Qu'entrecoupe.un tendre soupir. Les images de ma jeunesse S'élèvent avec cette voix ; . lïlies m'inondent de tristesse, Et. ie me souviens d'autrefois. Dans combien de soucis et d'âges, 0 toi que j'entends murmurer! N'ai-je pas cherché tes rivages Ou pour jouir ou pour pleurer? . A- combien de scènes passées Ton bruit rêveur s'est-il mêlé? Quelle de mes tristes pensées Avec tes flots n'a pas coulé ? Oui, c'est moi que tu vis naguèros, Mes blonds cheveux livrés au vont, Irriter tes vagues légères , Faites pour la main d'un enfani. C'est moi qui, couché sous les voûtes Que ces arbres courbent sur toi, Voyais, plus nombreux que ces gouttes,...

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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