Extrait du journal

suite de la grève de Bochum et qui demeurent sans travail dépassent deux mille. Ils sont repous sés impitoyablement de partout. La misère est grande. Bruxelles, 14 mai. — Ce soir, à neuf heures, des groupes ouvriers se sont réunis aux abords de la» Bourse et, à neuf heures et demie, ils étaient un millier environ, chantant la Marseillaise et criant ,: Revision. ,. . . A chaque instant les agents de police chargent et essayent de disperser les groupes qui se reforment aussitôt. Une dizaine d'arrestations ont déjà été opérées. Par moments, le désordre est très grave ; les ma nifestants refoulés par la police renversent les con sommateurs attablés devant les cafés qui avoisinent la Bourse. On s'attend à de plus graves désordres. _ Le procureur du roi prescrit, pàr une circulaire, la plus énergique répression. LE BRUIT DU JOUR M. Constans à Limoges On dit que la présence de M. Constans aux côtés du président de la République pourrait être, à Limoges, l'occasion de manifestations dirigées contre le ministre de l'intérieur par les ouvriers de cette ville. Quoi qu'il en soit, il ne sera rien changé aux condi tions du voyage présidentiel. MM. Constans et Bourgeois accompagneront M. Carnot. ————====== S UFSETÉ GÉNÉRALE...