Extrait du journal

L'apprenti ne pouvait pas quitter le métier avant l'expiration du délai convenu, à moins qa'il ne se rachetât, et toujours par argent. La mort même de son maître ne le libérait pas; il tombait dans l'avoir de la Yfuve ou,de tout autre héritier de la maîtrise et, s'il n'existait pas d'héritiers, il entrait dans la propriété du métier, dont les gardes en référaient au prévôt du roi pour lui assigner un nouveau maître. Enfin (et en ceci la corporation française atteignit l'innnobiligation des attachés à la juraade romaine, et la royauté constitua contre l'apprend de l'industrie une dépendance plus dure que celle du serf de la glèbe), l'apprenti pouvait être Mndu par son maître à un autre maître, alors même que l'inexécution ou la rupture du contrat provenait du fait, non de l'apprenti, mais de son bourgeois, « empêché ou par maladie, ou par panvreté, ou par un voyage outre-mer. » La sortie de l'apprentissage n'impliquait pas de droit l'arrivée à la maîtrise. Entre l'une et l'autre,...