Extrait du journal

Le roi de Prusse, rec.u a. luel par le recteur de l'université a. prononcé quelques paroles où se trouve décrite avec -une énergie singulière la situation revendiquée par son gouvernement. Nous ne dirons pas de ce petit discours que c'est un manifeste de guerre contre qui que ce soit il contient, au contraire, desat'Srmationspacinques très formelles. Mais le roi Guillaume, désignant du doigt son armée et sa fbtte, se pose comme le souverain arbitre de la. paix et de la guerre, et se couronne lui-même vainqueur dans des batailles qu'il prétend ne pas vouloir livrer. Il est inutile, croyons-nous, d'insister sur ce que le roi dit des nécessités de guerre qui s'imposent parfois aux princes. Ces nécessités-là, les nations les acceptent et savent les subir. Et nous n'avions pas besoin de cette espèce de moralité politique pour nous souvenir que la. guerre restera longtemps encore mêlée aux destinées des peuples, qui l'ont toujours vue se dresser devant eux comme l'épreuve suprême de leur grandeur présente et de leur avenir....