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La Presse, 18 mai 1904

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La Presse
18 mai 1904


Extrait du journal

Peut-être,' ces déclarations donneront-elles à réfléchir à M. Combes. Il n'est pas le premier ministre qui ait considère le revenant de Fachoda comme Sa bête noire. La République actuelle, soupçonneuse par nécessité, se méfie de toutes les individualités qui menacent de dépasser le niveau commun. Déjà, M. Dupuy, M. Delcassé, M. Waldeek-Rousseau avaient eu parfois leurs nuits troublées d'insomnies, quand s'éveillait la gloire de Marchand. Mais c'est .encore M. Combes qui aura porté la plus lourde part de responsabilité en cette affaire. Hanté par !a peur de pousser Marchand, d'aider à sa renommé, c'est à lui qu'est revenu .l'honneur de faire la suprême maladresse. C'est grâce à ses provocants mauvais procédés que l'homme redouté quitte le rang, cesse d'être endi-' gué par la discipline, et se jette, sans -prendre conseil de personne, même ~de ses amis, dans l'~c~'oM....

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La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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