Extrait du journal

Il y a vingt-trois ans, à pareil jour, un grand revers nous fit t perdre les fruits de vingt-cinq années de victoires. L'esprit de conquête refoulé dix mois auparavant jusqu'au cœur de ta patrie, tenta un nouvel effort sur les frontières qu'il n'aurait jamais dû passer, et attira une seconde fois, à la suite d'une bataitle déplorable, l'étranger avide et jaloux, jusque dans notre capitale, qu'il avait oublié de dépouiller à sa première visite. Fatale conséquence du système faux des cent-jours, qui reposait a la fois sur l'autorité, d'un chef conquérant, et sur le bavardage démagogique d'une assembiéo révofutionnaire! Que pouvait-il sortir de bon d'une combinaison semblable? La victoire laissait craindre l'assembJée qui croyait représenter le pays, la dictature du 18 brumaire! La défaite livrait le général, l'armée et le sol aux réactions étrangères et aux projets de contre-révolution Dans aucun cas, il ne pouvait résulter que du mal de la bataitte de 1815. Heureuse ou malheureuse, elle tuait la liberté bu la patrie. Telles étaient les conséquences forcées d'un amalgame menteur et impossible, celui des formes démocratiques avec la dictature militaire....