Extrait du journal

on puisse espérer qu'à brève échéance la liberté individuelle soit garantie ?- . Et M° Léouzon-Leduc termine en sou riant : — Et vous le voyez, nous ne parlons pas du . fait du milliardaire ! ' . Les avocats des victimes Après avoir quitté M0 Léouzon-Leduc, je me suis rendu chez Me Guérin, le second avocat de MM. Mauranne et Masse.J'ai pu voir M° Guérin. — Je ne sais rien, ni ne puis rien vous dire, m'a dit l'éminent avocat. Je suis arrivé à faire relâcher, de concert avec M* Virant,- mes clients. Mais je n'ai pas encore le dossier de l'affaire. Si vous.le voulez bien, nous reprendrons cette con versation en octobre. • — !... ? ' — Mais oui, en octobre, me dit M° Guérin devànt mon ahurissement. Le juge va faire son enquête, et puis après... les vacances vont venir ! — Ah! très bien, très bien, dis-je en m'en allant et en songeant que pour un peu MMrMauranne et Masse allaient faire trois, mois de prison préventive. " . Chez M. Masse M. Masse habite, rue Saint-Martin, une maison d'apparence bourgeoise. Je monte chez la concierge, à l'entresol. — M. Masse, s. v. p. ? — Sorti, Monsieur, pour toute la journée. — Ah ! • Est-ce que M. Masse est rentré liier soir? • • . - ; — Oui Monsieur; très tard. I) est reparti ce matin. Je ne sais pas ce qu'il y a. Tout le monde vient demander après lui ce matin. ~ M. Mauranne demeure rue Le Peletier. Il a également quitté son domicile pour toute la journée....