Extrait du journal

bien aussi que l'intérêt do nos avances ne. pourra être rehaussé qu'à partir du !" jan vier-1889; pourquoi cette date si recuiée ? No pourrait-il pas nous être payé cha que année ? Pendant combien d'années ces avances devront-elles être faites ? Qui en déterminera la durée et la nécessité ? Quelles garanties de remboursement nous ofï're-t-on ? La Tunisie nous a déjà coûté fort cher, plus cher qu'elle n'aurait dû nous coûter— car l'occupation n'en a pas été difficile — pour n'obtenir qu'un simple Protectorat, toujours des demi-solutions, quand la con quête n'eût pas été plus onéreuse. Garantir un emprunt qui s'élèvera à 150 millions, payer annuellement 2 millions et demi au Bey de Tunis, supporter toutes les charges de l'occupation d'un pays qui n'est pas à nous, et qui, déjà, nous doit tant d'argent, ce serait une faute énorme, si nous ne sa vions pas stipuler des avantages équivalents et nous garantir contre l'avenir. Or, nous ne voyons rien de pareil dans le traité dont l'approbation est demandée aux Chambres....