Extrait du journal

Ce serait, en effet, de la meilleure propagande. L'Etranger ne nous connaît pas ou ne nous connaît plus. Du moins, trompé par une publicité qui a iras la gloire littéraire aux enchères, il ne nous voit pas tels que nous sommes. Son attention s'arrête sur des oeuvres souvent médiocres, qui ne représentent pas le vrai visage de notre pays. Plus encore que chez nous, la réclame payée exerce son emprise sur des esprits non prévenus des moeurs nouvelles de la librairie. Ceux-ci nous jugent maintenant sur des romans - pornographiques, répandus à ■profusion, il est même des contrées lointaines où l'on prend encore au sérieux le Dadaïsme et toutes les aberrations d'une prétendue nouveauté, qui n'est que le chàrlàtanisme de l'impuissance. Le snobisme, hélas! n'existe pas que chez nous....