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La Presse, 28 juillet 1914

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La Presse
28 juillet 1914


Extrait du journal

Pour enrayer la Panique Financière Un fait qui, croyons-nous, n'a pas dé précédent;, dans les annales financières, s'est produit aujourd'hui. Pour éviter une panique, ou plutôt pour l'empêcher de se traduire, quatre grano's marchés financiers sont restés fermés ; ce sont ceux de Vienne, Berlin, Barcelone, qui ne rouvriront que le 30 juillet. A Bruxelles, la Bourse avait ouvert, com me à l'habitude, mais devant la panique qui s'est manifestée, le marché a été fer mé et aucun cours n'a été coté. A Paris même il n'y a eu de marché qu'au Parquet : le marché .en Banque a été fermé'jusqu'à nouvel ordre. Ajoutons qu'il ne s'est produit aucune panique ; le marché, quoique faible, est rseté assez résistant aux environs de ses couirs de. samedi, grâce aux mesures qui ont été prises en haut lieu pour éviter un nouveau recul des cours....

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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