Extrait du journal

Oui, mes chers compatriotes, a-t-il. dit, écartons résolument de nous tous ces gommes de peu de loi qui ne savent, qu'inventer pour dénigrer la France et pour obscurcir en elle la conscience de sa valeur et de ses succès. Nous les avons connus dans cette sombre année 191V où ils ont failli empoisonner la France. Quelques-uns cherchent encore à l'anesthésier et ils ont l'effronterie de s'agiter, comme s'ils la croyaient frappée d'amnésie. Si l'occupation de la Rltur n'avait pas tourné à notre avantage, lis auraient saisi, avec une sorte de joie maisaine, •l'occasion de spéculer sur l'inquiétude publique. Les événements les ont déconcertés, mais ils ne sont pas encore corrigés et ils continuent à guetter les incidents et peut-être à souhaiter les accidents qui pourraient favoriser leurs manoeuvres.' Aux bons citoyens de veiller et de préserver de toute atteinte l'admirable moral du pays....