Extrait du journal

Ce qui est fait est fait, nous sommes e>.i pleine crise; le salut de la France et dé la République exigent" une prompte solution. En autorisant, il y a quelques jours, un de ses ministres à déclarer en son nom à la tribune qu'au milieu des difficultés créés par les. affaires d'Egypte une crise ministérielle était pleine de périls, M. le président de la République nous a autorisé à nous adresser directement à lui. Qu'il nous permette de le faire respectueusement sans arrière-pensée avec franchise et sans parti pris. Le chef du pouvoir exécutif irresponsable de par la Constitution est par la force même des choses responsable de la situation,- car c'est de ce. qu'il décidera que va dépendre peut-être le sort de la patrie. ] II faut que sans tarder, d'ici à deux jours, M. Jules Grévy ait donné des successeurs aux ministres dont il a dû ce matin accepter la démission.....