Extrait du journal

La peine du fouet en Angleterre. — t il soldat du 2' bataillon de de la brigade des carabiniers, nommé Carter, ayant été déclaré coupable, par une cour martiale, d’avoir engagé deux nouvelles recrues de son régiment, caserne à "Windsor, à vendre et à dis siper leurs effets d’équipement, a été condamné à recevoir cent coups de fouet. La sentence a été çxévuléc lundi dernier a six heures du soir, en présence de tout le régiment. Le malheureux a fait assez bonne contenance jusqu’au cinquante-cinquième coup ; a ce moment il a commencé à pousser des cris lamen tables jusqu'au soixante quinzième où l’ordre est arrivé de sus pendre l’exécution. Ce malheureux soldat a été emporté a Vin firmerie, ayant les épaules et le corps tout en sang. La plupart des curieux qui assistaient à cette horrible punition n’avaient pu en supporter la vue, et s’étaient retirés avant le moment où la grâce est arrivée. ([Morning-Chronicte.) Si l’on eut remplacé le mot fouet par le mot knout et trans porté la scène de Windsor à Saint-Pétersbourg, les journaux de l’alliance anglaise n’auraient pas trouvé d'expressions assez énergiques pour manifester leur indignation contre la barbarie du Nord ; mais c’est la civilisation anglaise qui conserve ce sup plice , il n’étonne personne....