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La Quotidienne, 7 décembre 1840

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La Quotidienne
7 décembre 1840


Extrait du journal

le Maure en fuite et sauvé le royaume; Alphonse lui doit une récompense, et il jure de lui accorder ce qu'il lui demandera ; Fernand fait à son roi l’aveu de son amour pour une belle daine ; Alphonse veut connaître celle femme ; Léonor parait dans ce moment, et Fernand la dé-igue au roi en lui disant ; Ah! je l'eusse nommée en disant la plus belle. Alphonse voit le moyen de se venger à la fois de son rival et de sa maîtresse, et sans autre explication, il lui accorde la main de Léonor; ou 11e perd pas de temps, le mariage se fait, et Fernand ignore encore que son roi l’a déshonoré en lui faisant épouser sa maîtresse. Léonor, de son côté, recule devant la honte d’un aveu ; elle en charge Inès, sa sui vante. qui trouve plus simple de laisser Fernand dans l’erreur ; ainsi le mariage se fait avec bonne foi de la part de chacun des époux ; et sans autre explication. Déjà dans la chapelle, Dont la voûte étincelle, La voix du prêtre appelle Devant Dieu les époux. Le mariage vient de s'accomplir, Alphonse veut que rien ne manqué à l’éclat de sa vengeance et de sa reconnaissance; aussi décore !-il Fernand du voilier de ses ordres et il le nomme comte de Z.ainora et marquis de Montréal, (à-s faveurs indignent la cour, qui accable de son mépris le nouveau marié. Fernand veut connaître la cause des outrages dont on l’abreuve, il délie tous ceux qui lui reprochent d’avoir forfait à l’honneur, cl leur dit : Comment ai je souillé mon nom ? répondez-uioi. Et de tous côtés on lui répond : Eu épousant la maîtresse du roi. Ici commence une scène d’un dramatique puissant. Fernand, anéanti sous le poids accablant de ces reproches, s’avance vers le roi qui donne la main à la nouvelle mariée, et la rage au cœur, il lui reproche scs honteux bienfaits et sou humiliante faveur : Ce collier qui paya l’infamie, Je vous le rends ;—cette épée avilie. Qui de nos ennemis naguère» était l’effroi. Je la brise à vos pieds ! car vous êtes le roi. Léonor est au désespoir d’avoir, sans s’en douter, été complice du dés honneur de Fernand. La cour lelicite Fernand, mais Alphonse vent punir 1 insolence de sou sujet, aussitôt le vénérable pvre Balthasar vient à son...

À propos

Publié d’abord sous le nom La Quotidienne en 1792, ce journal royaliste est l’organe principal de Joseph-François Michaud. Historien des croisades, ce dernier est d'abord républicain, puis devient royaliste par hostilité à la Convention. Ces revirements firent changer le journal de nom plusieurs fois durant la Révolution, l’Empire et la Restauration avant de retrouver, en 1814, son titre initial. En 1815, le journal devient la Feuille du jour.

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