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La Quotidienne, 12 août 1845

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La Quotidienne
12 août 1845


Extrait du journal

a eu réellement, que justice soit faite. Mais comment comprendre que le délit lition puisse être puni chez les ouvriers et soit pas même recherché chez les entrepreneur surément nous n’apprenons rien à Messieurs du par quel, en disant que les enlrepremyirs de charpente se sont concertés, coalisés pour repousser la demande, des ouvriers. Assez de lettres collectives ont été pu bliées par les divers journaux, surtout par le Journal des Débats, et ces lettres étaient assez explicites pour que personne n’ignore aujourd’hui qu’il y a eu réu nions , délibérations, résolutions convenues et arrê tées. D’ailleurs, nous ne demandons pas de poursuites con tre les entrepreneurs de charpente; à Dieu lie plaise I nous nous étonnons que les ouvriers soient traduits çn police correctionnelle sou» une prévention qui ne doit pas atteindre leurs adversaires. Il est reconnu de tous, à cette heure, que la police du travail et de 1 industrie se fonde sur des principes mauvais. Dans cet état il eut été de bon goût cl de bonne politique de faire parfaitement égal le sort des maîtres et des ouvriers....

À propos

Publié d’abord sous le nom La Quotidienne en 1792, ce journal royaliste est l’organe principal de Joseph-François Michaud. Historien des croisades, ce dernier est d'abord républicain, puis devient royaliste par hostilité à la Convention. Ces revirements firent changer le journal de nom plusieurs fois durant la Révolution, l’Empire et la Restauration avant de retrouver, en 1814, son titre initial. En 1815, le journal devient la Feuille du jour.

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