Extrait du journal

Va nui les réflexions que fait le Globe, journal semi-ofliciel du ministère anglais, nous remarquons le passage suivant : « Les fortifications et la taxe sur la viande! la demi-famine et la cami sole de force ! voilà ce «pii vous pend à l’oreille, Parisiens. C’était bien la peine d’agir au nom de la populace souveraine de la France et d’être la terreur armée de l’Europe, pour en venir à n’avoir plus qu’une moitié de ce qui vous est nécessaire pour vivre, (.lut* sont devenues ces asser tions (que pour notre compte nous avons toujours regardées comme fort exagérées) d’amélioration matérielle prodigieuse que devait apporter la révolution dans la situation des classes inférieures en l'rancc? Dans les campagnes, toute bonne culture a été rendue impossible par la loi de succession, et les paysans sont devenus les valets stationnaires du sol, 'oués à la fatigue et an mépris. Dans les villes, de même qu’à Paris, la consommation de viande et de vin, ainsi que le fait remarquer le Jour*d îles Débats, diminue de jour en jour. Tels sont les prétendus bienfaits, les améliorations matérielles, lus bénéfices des révolutions. Et il y aurait vu Angleterre des hommes assez insensés pour se faire les imitateurs des français! Nous espérons que pour ces gens-là le public aura des camiso les de force, mais elles ne seront jamais aussi inq>osantés que l’enceinte continue et les forts détachés de M. Thiers. Ce qui commence ordinaire ment les révolutions, c’est l’impatience des charges illégales et injustes. Aucun pays où cette impatience est ressentie n’est à l’abri d’une pareille désorganisation. » Merci pour les fossoy eurs ! ! !...