Extrait du journal

FRANCE, PARIS, 19 AOUT. On lit dan» le National : « Il est certain maintenant que notre gouvernement insiste au près du cabinet de Londres sur la nécessité de continuer l’occupa tion de la Belgique jusqu’à ce que . lus âvrangemens définitifs de ce nouveau royaume avec la Hollande étant terminés, la certitude nous soit acquise que la guerre n’éclatera pas sur nos frontières d’un moment à l’autre. Notre ministère a déjà fait valoir , dit-on , comme précédent . Voccupation des étais romains par les Autri chiens. qui ne se sont retirés qu’apvès la conclusion de toutes les négociations qui avaient été entamées a Rome. « Ainsi que nous l’avons déjà dit hier, 1 Angleterre se montre très-difficile sur cette occupation.Cependant il est à croire que les sacrifices qiic nous lui avons faits l’engageront à faire quelque chose pour nous de son côté. Nous ajouterons qu’il paraît que les négociations entre la Belgique et la Hollande seront entamées trèsprochainement par l’intermédiaire de la conférence à Londres.» Le National se tromperait s’il pensait que le cabinet anglais est juge de la question d’occupation de la Belgique par nos troupes. Cette question appartient nécessairement à la conférence, puisque le cabinet du Palais Royal a déclaré qu’il n’entrait en Belgique que pour faire respecter et exécuter les décisions prises par les cinq puissances. Il est lie aujourd’hui par cette déclaration qui 11e lui laisse plus l’usage de son libre arbitre , et il l’a si bien senti qu’aptes s être avancé dans le Moniteur et à la tribune avec assez d’imprudence . il se voit déjà obligé d’indiquer dans sa politique un mouvement...