Extrait du journal
j Voici le texte de l’ordonnance rendue par le roi de Hanovre relative| ment à la manière dont le prince royal, qui, comme l’on sait, est aveu gle, devra gouverner lorsqu’il succédera au trône. « Nous, Ernest-Auguste, par la grâce de Dieu, roi de Hanovre, etc. » Mû par notre liante sagesse royale, et d’accord avec notre bien-aimé fils, S. A. le prince royal Georgc-Frédéric-Alexandre-Charles-EmestAugusle, dans le cas où ce dernier serait appelé, par le droit de primogéniture, au trône, avant qu’il eût plu à la Providence de lui rendre la lumière, nous avons arrêté ce qui suit : 1° Le prince régnant décide seul des actes qu’il doit sanctionner de son auguste signature, excepté l’acte de son avènement an trône, qui tient sa force de la constitution du pays; 2° la signature royale sera apposée sur la minute et l’original de chaque acte, en présence et avec le contre-seing d’un ou de plusieurs ministres; 3 e tant que durera le malheureux événement qui a litige S. A. IL le prince royal, notre bien-aimé fils, seront présentes au moment de la signature, outre les ministres, deux personnes prises parmi les douze qu’on devra choisir exprès pour cet objet ; 4° la signature royale ne sera donnée qu’après que l’acte dont elle doit être revêtue aura été lue à sa Majesté d’une voix haute et claire, par l’une des deux personnes pré citées ; 5° la signature royale doit être suivie immédiatement, et séance tenante, du contre-seing ministériel ; G" un acte spécial, signé par les deux personnes y assistant, et déclarant que tout s’est passé devant elles, et conformément â nos dispositions, sera pris et déposé aux archives; n’auront la puissance obligatoire que les actes signés par le roi, suivant les formalités exposées ci-dessus. » Hanovre, le 3 juillet 1841, 5e année de notre règne, » ERNEST-AUGUSTE, » Contresigné : DE SC HELE. » « Nous, prince royal , George-Frédéric - Alexandre - Charles-ErnestAugusle, ayant pris connaissance des dispositions prises à notre égard par le roi notre père bien-aimé, nous déclarons leur accéder entière ment. En foi de quoi nous apposons notre sceau et notre signature. » GEORGE. » » Fait et signé en présence de tous les ministres, dont suivent les si gnatures. »...
À propos
Publié d’abord sous le nom La Quotidienne en 1792, ce journal royaliste est l’organe principal de Joseph-François Michaud. Historien des croisades, ce dernier est d'abord républicain, puis devient royaliste par hostilité à la Convention. Ces revirements firent changer le journal de nom plusieurs fois durant la Révolution, l’Empire et la Restauration avant de retrouver, en 1814, son titre initial. En 1815, le journal devient la Feuille du jour.
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