Extrait du journal

FRANCE. PARIS, 29 JUIN. Les royalistes nous ont aidé, soutenu, encouragé dans la part que nous avons prise au mouvement électoral. Nous les en re mercions. De nombreuses correspondances témoignent de leur zele et de la conliance qu’ils veulent bien nous accorder. Et par là ils nous ont fait en quelque sorte une obligation de les provoquer sans cesse à de nouveaux efforts. La publicité est aussi une force dans la lutte où ils s’engagent. Qu’ils continuent donc de s’en servir. Plus le moment de l’élection approche ; et plus il importe que le public royaliste puisse lire le bulletin jour nalier, pour ainsi parler, de chaque campagne. Nous écrivions dans notre numéro du 23 juin : « La publicité de la Quotidienne «>•,, acquise à toutes les candidatures royalistes sans exception. A Dieu ne plaise que nous ayons la pensée de faire je ne sais quel triage inconvenant et impolitique, parmi cel les que les électeurs ont choisies et proclamées! Ce n’est ni notre droit, ni notre volonté. Nous demandons aux royalistes d’être unis; nous ne les diviserons pas. Qu’ils comptent donc sur notre concours loyal et désintéressé, comme nous comptons sur leur activité, sur leur énergie, sur leur persévérance. » Ce (jne nous avons dit, nous l’avons fait ; nous le ferons en core. Tous ceux que les électeurs royalistes ont jugé dignes de leurs suffrages, nous les acceptons sans hésitation et sans réserve. Nous sommes avec eux et pour eux. Il ne nous convient pas de nu/is porter juges des circonstances.dans lesquelles les candida tures ont été présentées et adoptées. Que les royalistes combat tent partout avec résolution ; on nous verra seconder franche ment tous les efforts et applaudir sincèrement à tous les triom phes. Les candidats ministériels étalent en ce moment, aux yeux du pays étonné, je ne sais quelle émulation de colère et de haine contre le traité du droit de visite. S’ils étaient députés pendant la dernière session, ils ont invariablement blâmé la signature du protocole de 1833 et de la convention de 1841. Si, nouvellement nés à la vie politique, ils briguent, pour la première fois, les suffra ges des électeurs, ils promettent avec solennité de ne pas permet tre l’échange des ratifications, suspendu par les voles réitérés de la législature. Lisez leurs circulaires ! Et cependant qu’un accent de douleur et de plainte se fasse entendre d’un de nos ports de mer, qu'un cri d’indignation s’é...