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La République française, 2 octobre 1889

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La République française
2 octobre 1889


Extrait du journal

rTous avons annoncé hier que M Cons tans, ministre de 1 intérieur, venait de quitter Paris pour se rendre à Toulouse. A son arrivée dans cette ville, M. Cons tans a été l’objet d une ovation spontanée bi chaleureuse. A sa descente de -wagon, il a été reçu par tous les membres de son comité qui l’ont acclamé. Lorsque M. Constans a paru sur le seuil de la gare, une partie de la population tou lousaine, qui était massée sur la place, a fait entendre des cris unanimes de : «Vive Constans ! Vive le défenseur de ia Répu blique ! Vive la République ! », Au moment ou M. Constans montait en voiture, un habitant du faubourg Saint-Mi chel, au nom de ses amis, lui a offert un bouquet aux couleurs nationales. Les Toulousains ont crié : « Au pas ! au pas! » et la voiture s est dirigée lentement vers l’hôtel ou le ministre est descendu. Les électeurs Vont escortée et suivie en...

À propos

Face à une gauche qui ne parvient pas à contenir ses partisans, Léon Gambetta entend rassembler une majorité de républicains autour d’un nouveau quotidien, organe de l’Union Républicaine : La République française. Grand journal à 15 centimes, il consacre une part importante de son contenu aux nouvelles de province et joue un rôle considérable dans la victoire des républicains contre les conservateurs. La mort de Gambetta provoque de facto un infléchissement de la publication qui s’éteint lentement jusqu’en 1931.

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