Extrait du journal

ment leur faiblesse aujourd’hui et souffrent de la faim, tandis que le philosophe au ver be sonore glisse sur la mer Mette vers des rives enchantées où l’attend un nwvgnifique engagement de ténor, et, indifférent eux misères qu’il a laissées derrière lui, célèbre sur le mode lyrique les deux légers et les brises douces. La grève des cheminots e$J l’œuvre des politiciens, qui avaient besoin de susciter des difficultés au ministère Briand. Ceux-ci voulaient prouver qu'on ne saurait plus gouverner sans eux ; ils s'étaient maintenus sur les marches du pouvoir et l’on peut dire même qu’ils imitageaient le pouvoir avec M. Combes, parce qu’ils avaient réussi à faire croire que la République ne pouvait subsister sans leur appui ; ils se flattaient de retenir le fléau révolutionnaire prêt à tout submerger. Et si l’on faisait mine de se passer d’eux, ils n’auraient qu’un geste à faire... Mais M. Briand ayant douté de cette puis sance, et ayant repoussé le concours trop coûteux des unifiés, M. Jaurès a pris l’offen se pour lui, et, avec le levier de l'Huma nité et avec ses agents h la Bourse, il a dé chaîné la grève qu’il pensait devoir être dé sastreuse pour la République et mortelle pour le cabinet. Les cheminots ont été, dans toute cette af faire, des marionnettes aux mains des chefs socialistes. Il en sera, de même de tous les syndiqués, troupe ou troupeau, sous la tri que des mauvais bergers. Tout ouvrier qui entre dans un syndicat abdique sa liberté et son intelligence ; il n’est plus qu’une unité aveugle qui est ellemême entraînée on ne sait au juste par qui, pour aller on ne sait jamais où. Louis. Latapie....