Extrait du journal

lleur, il n’y a rien de plus difficile à réaliser; et l’on s’en aperçoit actuellement. Sans compter que les foules ne se com. posent ordinairement lias de dilettantes ; qu'elles ne comprennent rien à ces raffine ments d’un parlementarisme en déliques cence ; qu’elles en sont même choquées, à juste titre, en leur bon sens naturel et en leur moralité élémentaire ; et quelles finis sent. par éprouver ainsi, à l’égard de nos institutions, des sentiments d’indifférence gouailleuse, sinon de dégoût. On a parlé, on parle souvent des dangers qui menacent la République. Le plus grave péril qu’elle pourrait courir serait de ne plus vivre que d’une vie précaire, en ne gardant, devant l’opinion, que la réputation fâcheuse d'un régime assez nourrissant et très générale ment méprisé. Maurice Spronck....