Extrait du journal

au lieu de nettoyer les fameuses écuries, s’y est arrangé un domicile confortable, où ses propres ordures lui servent de parfums. Et l’on voit, une fois de plus, que, pour pratiquer la folle vie, rien ne vaut les amis de la vertu. N’a-t-on pas appelé révolution du mé pris, la révolution qui a renversé le trô ne de Louis-Philippe ? Pauvre père Gui zot ! Je l’ai entendu dans une table tour nante ; et il disait : « Pourquoi diable m’en a-t-on tant voulu, et m’a-t-on hué avec tant de fu reur ? Vous seriez joliment contents de m'avoir aujourd’hui, et vous diriez : enfin, on va pouvoir souffler ! Infortunés Français, êtes-vous assez risibles, vous qui ne savez jamais qu’imiter Gribouille et vous sauver de la pluie, pour tomber dans la mare. Çà, une République ! Laissez-moi pouffer ! » Et, dans la table tournante, l’austère vieillard en arrivait à rigoler comme un Parisien de la belle époque, entendez la nôtre. HENRY MARET. <» m SOUVERAINS ES VOYAGE...