Extrait du journal
1 Mais lorsque cette Imputation avait, été pro posée, on avait bien spécifié que celles des dé penses du même genre qui seraient afférentes à l’exercice 1907 seraient régulièrement compri ses dans les prévisions budgétaires. Voilà donc une causes de crédits supplémentaires qui n’existe plus ou qui, du moins, ne devrait plus exister pour l’année courante: Malheureusement, il est arrivé ce que nous avions cru pouvoir annoncer, il y a quelques mois, à la tribune du Sénat. Un certain nombre des économies réalisées par la commission du budget étaient plus apparentes que réelles ; et, soit que les administrations aient pris après coup leur revanche contre des réductions subies de mauvaise grâce, soit que ces réductions fussent véritablement incompatibles avec la bonne mar che des services, on a vu reparaître, en cours d’exercice, des dépenses qu'on croyait écartées. Les crédits supplémentaires ne devraient ja mais être demandés que pour faire face à des dépensés qu’il était impossible de prévoir au moment du vote du budget. Lorsque des nécessités se -révèlent entre la. iprépanation du budget et le vote, les adminis trations hésitent à proposer des modifications aux chiffres primitifs, de peur de troubler un équilibré précaire. Les Chambres elles-mêmes, dans leur louable désir d’économies, accueillent ou provoquent souvent des réductions provi soires. Et ainsi, à l’heure même où la loi de finances est promulguée, des crédits supplémentaires se trouvent déjà prêts à voir le jour. Le premier tram, puisque telle est l’expression consacrée au ministère des finances, est déjà sous vapeur. Ces principes ont conduit la commission sénatoriale des finances à refuser sur les crédits demandés 6,938,657 fr. 39, qui se répartissent par ministère ainsi qu’il suit : .’!^nces’ 334,000 francs ; affaires étrangères, • gUVITe'>7£L,*)0 : instruction publique S'S^beaillXÆi;te’ 779 447 fr- 30 : travail, 43 960, colonies, 11.250 ; travaux oublies 350 000 • postes et télégraphes, 2,215,000. ’...
À propos
Face à une gauche qui ne parvient pas à contenir ses partisans, Léon Gambetta entend rassembler une majorité de républicains autour d’un nouveau quotidien, organe de l’Union Républicaine : La République française. Grand journal à 15 centimes, il consacre une part importante de son contenu aux nouvelles de province et joue un rôle considérable dans la victoire des républicains contre les conservateurs. La mort de Gambetta provoque de facto un infléchissement de la publication qui s’éteint lentement jusqu’en 1931.
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