Extrait du journal

soient combattues, et leur boniments ré futés. Mais les bons électeurs ne lisent point. Si les représentants, qui, eux li sent et qui connaissent admirablement le néant de leurs promesses, connais saient aussi bien leur devoir, ils se don neraient pour tâche, non de duper ceux qui votent pour eux, mais de les ins truire et de les éclairer. C’est pourquoi ils sont coupables, quand ils mettent leur signature au bas de papiers dont ils ne peuvent contester l’inanité. Les électeurs se disent : « Il faut tout de même croire que c’est bon puisque nos élus l’approuvent ». Dans le cas contraire, ils se diraient : « Ce n’est pas si fameux puisque ceux à qui nous avons donné notre confiance sont loin de l’encourager. » Voilà ce que feraient des hommes qui auraient souci des intérêts du pays, et qui ne trouveraient pas plus aisé de suivre un enballement quelconque, qui perdra peut-être la République, mais dont ils profiteront provisoirement. Mais où sont ces hommes-là ? Ils sont où sont les neiges d’an tan fondues dans la boue universelle. HENRY MARET....