Extrait du journal

sujet du changement, le changement existe. Il est manifeste. C’est à moi qu’incombe le devoir d’en rechercher et d’en découvrir la cause. Vous aidant, Ludding, j’y par viendrai et très prochainement je vous jure. Nous ne négligerons rien pour arriver à mettre le doigt sur la plaie. Je ne veux pas que milady suc combe à cette tristesse. ils se séparèrent, la nuit, suivant l’usage. Edgar s'emportait en apostrophes sourdes : — Il ne veut pas qu elle soit triste. Il a le projet de voir ce qui se passe au fond de ce cœur qui m’aime et qui n’aime que moi ! Le laisserai-je faire S’il met toute son énergie au service de cette idée, de cette enquête, veux-je dire, Lucy et moi nous sommes per dus ! Il saura tout ! Je connais assez le lord pour être sûr qu’en un tel cas sa colère serait terrible. Eh bien, il n’y a qu’une chose à faire : c est de prendre les devants. Et, en se mettant au lit : — il faut que demain, à pareille heure, tout soit fini. XXXVIII Deux heures du matin venaient de sonner à l’horloge du château ; c’était le signal convenu pour aller à wi gham, chez lord Lansdowne. “ Déjà les piqueurs, tenant les chiens en laisse, s’apprêtaient à prendre les devants. Edgar arrivait, guêtré, armé, et mon tait en selle, , , On n’attendait plus que lord Dumbar Dour partir avec un peu d’ensemble et do fracas, ainsi que cela se fa.s ait d’ordinaire en pareille circonstance, fo^que Joé, un peu pâle, un peu sou cieux. ayant achevé 1a toilette de son maître, le tira brusquement à part. — il ne me reste plus qu à prendre...