Extrait du journal

Un phénomène particulier sévit sur toutes les côtes du golfe du Bénin, la barre qui rend l’accès de tous les ports et lagunes très malaisé ; quand ce n’est pas l’envasent de l’estuaire comme à Saint-Louis, où le fleuve pendant la saison sèche n’arrive plus à refouler la houle de l’Océan. Les navires à fort tirant d’eau ne peuvent approcher de la côte : ils doivent charger et décharger à l’aide de chalands, ce qui complique, retarde et coûte : c’est le cas de SaintLouis, de Rufisque, de Ziguindhor, de Foundiougne. Même à Kaolack, le grand port des arachides, beaucoup de navires ne chargent qu’une partie de leur cargaison et complètent à Dakar, qui est relié à tous ces ports secondaires par des services réguliers de cabotage et visité par de nombreux coures....