Extrait du journal

Une usine pour la fabrication de conserves de poissons vient de s’installer. Le matériel est prêt mais l’apport de poissons par les indigènes n’est pas régulier et surtout pas assez abondant. Les pêcheurs n’apportent guère à l’usine que 300 kilos de poisson par jour alors quelle elle est capable d’en traiter 5 à 6 tonnes. La direction a commandé en France un chalutier avec un personnel spécialisé pour remplacer les pêcheurs défaillants. L’usine, en plein rendement pourrait employer 150 indigènes et consommer 12 tonnes d’huile d’arachide par mois. Le noir, cependant, reste réfractaire. Il vend, en général, le produit de sa pêche excessivement bon marché, sans doute trop bon marché....