Extrait du journal

Tous les ventrus, tous les satisfaits qui vivent de l’exploitation des masses, tous ceux dont le métier interloque consiste à protéger leurs jouissances ou à leur procurer de nouvelles satisfactions, se sont sentis repris de leurs relâchements d’entrailles à la nouvelle de l’explosion de la rue des Bons-Enfants; tous, jusqu’aux pseudo-socialistes qui aspirent à remplacer la bourgeoisie dans l’exploitation de la bêtas électorale, tous se sont unis dans le mèn concert d’injures, de vociférations et de cris mort : « Bêtes féroces! bandits! lâches! miso; Mes ! » tout le vocabulaire y a passé; et contre spis ces « honnêtes gens » s’en sont-ils pris, tout d’abord, sans même réfléchir au préalable, sans mot d’ordre, dans le même cri du cœur? — contre les anarchistes !...