Extrait du journal

5 août 1881. D’après les journaux italiens, le cabinet de Rome songerait à nommer M. Peruzzi ambassadeur à Paris en remplacement du généralCialdini. Par ce choix, il donnerait une preuve précieuse de ses sentiments conciliants envers la France. Nous souhaitons que M. Peruzzi accepte. Il serait ce qu’on appelle perdons gruta. Les Parisiens se souviendraient que, jeune homme, il a été élève de l’École des mines à Paris, qu’il y a quelques années, au centenaire de Michel-Ange, quand des artistes et des écrivains éminents y sont allés représenter la France, M. Peruzzi, maire de Florence, leur a fait les honneurs de la ville avec une bonne grâce empressée et un tact parfait ; on n’oubliera pas non plus que, de tout temps, il n’est pas un Français un peu marquant qui naît trouvé auprès de M. et Mme Peruzzi une hospitalité charmante, à leur maison de campagne, près de la ville des fleurs....