Extrait du journal

A l'extérieur, il est visible que tout va de mal en pis pour la France depuis que la république a perdu dans les sphères gouvernementales tout le terrain qu’elle y avait gagné après le 4 septembre. Nous recommencions à reconquérir paisiblement et jour à jour la sympathie des peuples; les gouvernements, même les plus hostiles, ne trouvaient point de prétexta contre nous; nous ne faisions peur à personne, mais nous inspirions a tous le respect. Le réveil funeste des influences cléricales a changé tout cela: un mauvais génie, soufflant de nouveau sur nous, a fait de la France l'associée et, en apparence, la complice de toutes les causes perdues en Europe. On ne sait ni où nous allons, ni ce que nous voulons; nous aions failli retourner à la légitimité, et en ce moment les Partisans du septennat sans épithète mendient les suffrages des bonapartistes : nous oscillons, nous hésitons, nous nemIduns, de gaieté de cœur, provoquer des tempêtes; nous caressons tous les périls. Les don Quichotte de l’ultramontainmunie brandissent d'une main ridiculement sénile la vieille apte de la France et lancent à notre vainqueur d'hier, qui ("t encore ennemi d’aujourd’hui, d’impossibles défis. Nos Ministres ont fort à faire pour contenir ces fous cl pour cor-...