Extrait du journal

Les faits comme ceux remarqués à Esnandes sont fréquents. L’année dernière, la maison n° 23 de la rue de Bretagne, à Paris, était le théâtre de manifestations pirates, se traduisant par des coups violents frappés dans la muraille d’un appartement occupé par les époux Merra dont la fillette était malade (1). Quelque temps après, en Suisse, dans le Valais, des phénomènes analogues troublaient la tranquillité d’une famille de villageois (2). D’autres faits du même ordre étaient constatés aussi en Seineet-Marne (3). Tous les journaux ont parlé des bruits qui se produisaient, en janvier dernier, près de Montélimar, dans la Drôme: « Un mauvais esprit, disait-on, s’acharne notamment sur la « fillette de la maison, qui reçoit, à chaque instant des gifles, « dont elle ne peut se garer et qui lui sont appliquées par une « main invisible... La gendarmerie et la police se sont trans« portées sur les lieux ; elles ont été accueillies par une grêle de « projectiles : cailloux, pommes de terre, etc., lancés par une « main invisible et cela malgré une perquisition faite de la « cave au. grenier (4). » Je cite ces particularités parce que l’incident des gifles est identique à l’une des manifestations du hé-...