Extrait du journal

Il se faisait arranger sur les anciens remparts un parc ombragé avec des satyres porte-corbeilles, de grands arbres, une grotte et un petit temple orné de peintures, où il donnait a souper par les beaux jours. Mais les deux maisons qu on lui avait accommodées en ville étaient trop exiguës pour accueillir la princesse et scs dames. Par ailleurs, le roi •ie voulait pas que son fils fût distrait longtemps de son apprentissage militaire et Frédéric lui-même aspirait à retrouver la studieuse solitude de la garnison chérie. 11 y vivait à 1 aise loin de Jupiter, loin de la cour, loin des yeux qui 1 espionnaient et aussi désormais loin d’Élisabeth. « Pour me mettre en un heureux oubli, écrivait-il, le régiment est la situation la plus convenable. »...