Extrait du journal

La ligue de défense du suffrage universel aux colonies m’a confié. Monsieur le Ministre, une mission qui serait bien lourde à mes épaules, s: ce n’était auprès de vous que je la dusse remplir. Mais vous êtes — je le $ais, et 1 opinion publique tout entière le proclame — un républicain qui ne transige jamais avec les grands principes du parti auquel il appartient et un homme d’Etat qxn a le courage de revendiquer, au poste élevé où l’ont porté ses mérites et son prestige, l idéal démocratique dont il s’est toujours réclamé. \ ous êtes resté. Monsieur le Ministre, et ce sera la fierté de notre vie publique, au Parlement comme dans les conseils du gouvernement, le même homme que vous étiez lorsque, voici plus d un demi-siècle, déjà, vous donnez ez votre adhésion à ce même parti radical qui se flatte de vous compter encore parmi ses membres les plus éminents, sans que vous eussiez jamais cessé, un instant, de l’honorer et de le servir. C’est pourquoi, en m adressant à vous, à cette heure, au nom du groupement qui me mandate, à cet effet, j’ai du moins la certitude d être écouté et je puis caresser l’espoir d’être entendu. puisque la requête que je suis chargé de déposer entre vos mains, est fondée sur le principe essentiel des républiques. sur ce qui fait leur vertu, leur grandeur et leur force: le 1 bre exercice du droit de vote....