Extrait du journal

Alors? Alors ,les conclusions: « Au vrai, il y a un problème — et un problème pressant — de l’organisation meilleure du travail parlementaire. Des palliatifs ne peuvent suffire. On s’y enliserait: tel l’expédient chronique d’un recours à des décretslois. De même, il y a un moyen terme régulier à trouver entre les débats budgétaires ,que beaucoup d’entre nous ont connus, flottant d’octobre à juillet au prix de six ou sept douzièmes provisoires, et ceux qui ,depuis quelques années, sont soumis, ici à.un contingenttoment exorbitant. Des correctifs s'imposent. C’est du gouvernement qu’ils relèvent principalement. Je souhaite que — du moins pour commencer — il ne les cherche pas dans d’ambitieuses réformes de structure ,si propres à abriter parfois de savants alibis. Que plutôt il s’emploie à faire rendre par nos institutions tout ce qu’elles peuvent donner. Elles n’ont pas épuisé leur vertu. Elles la retrouveront si, principalement, l’effort de discipline indispensable est obtenu partout ,si, chez tous, le sens de l’intérêt commun et l’esprit de subordination qu’il commande reprennent leur souveraineté et. par-dessus tout ,si l’obéissance aux lois redevient la règle inviolable... »...