Extrait du journal

1! étoit un peu plus do midi ; depuis cinq heure s déjà notre jeunesse parisienne et l'élite de nos départements étoient réunis, sans distinction d'habits et: d'armes , sous les drapeaux ; l'armée, composée de soixante mille hommes au moins marchait dans le plus grand ordre ; la première de nos légions pouvoir être à la place Vendôme, et la dernière fouler encore les ruines de la bastille , lorsque l.i troisième à-peu-près au centre , défilant vers le milieu de la rue St. Denis, environe ’c des marques de bienveillance dont par tout on la comble , et pressée d’y répondre , un instant .s'a réélu. Elle s'a ri etc et soudai il les chapeaux s’i lèvent ent sur la pointe des sabres , des baïonnettes , des épéistes piques ensemble confondues. Le mouvement , parti du centre , cou t aussitôt vers ses extrémités : l'œil en suit long-tcms la progression qu'enlin il perd ; et la multitude qui de ses rangs épais couvre les deux cotés du long chemin , ou sur ci ut mille fenêtres sc presse en amphithéâtre , l’innombrable multitude répond i nos cris de fraternité , par des cris d’allégresse ; dans les bataillons , hors des bataillons , les mêmes acclamations se font entendre : vive Pction / vivent les bons députés !...