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La Sentinelle, 19 juillet 1792

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La Sentinelle
19 juillet 1792


Extrait du journal

frité do votre noblesse. On s’efforce de persuader à chacun de vos frères d’armes qu’il ne faut attribuer la retraite de Court ray aube la révolte du peuple de Paris; qu’à présent Le. kn: r savoit dans Bruxelles , sans les attentats du 20 juin ; qu'il a fallu se replier sur Lille afin de contenir la capitale , où les facétieux', qui venaient d’avilir îe roi, vouvoient renverser la constitution. Cette nouvelle infamie des gens de Lafayettc , habiles à rieur lier sur une partie du peuple François, tout ce que l’une des plus horribles perfidies de la cour a d’odieux , ne doit pas surprendra ; mais ce dont 011 pourvoit s'étonner , ce seroit qu’au moment où le château des Tuileries calomnie les parisiens , en même teins qu’il trahit la nation toute entière, personne ne s’attachât à examiner quels ont été les vrais instigateurs du mouvement qui a porté le peuple (Lus le domine île du roi, et d( s prît< nous at.< états qui s \ sont < omis....
La Sentinelle (1792)

À propos

La Sentinelle est un journal fondé par Jean-Baptiste Louvet en 1792. Initialement paru sous la forme d’un journal-affiche, il représentait l’opinion girondine, d’ailleurs subventionné par le ministère girondin. Sa publication, à plus de 20 000 exemplaires pour certains numéros d’après Louvet, est significative pour la consolidation du pouvoir girondin de mai à juillet 1792. Élu à la Convention, Louvet abandonne la rédaction après le 18 septembre,  remplacé par Chaussard puis Lavallée.

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Données de classification
  • françois
  • paris
  • bruxelles
  • lille