Extrait du journal

La République Française : « Nous avons parlé, s’est écrié en terminant M. Clemenceau. Si votre confiance noms en Fournit le moyen, nous agirons l » Nous avons connu des ministères qui s'engageaient feintai à ne vivre que pour agir et qui n’ont ensuite agi que pour vivre. Sera-ce le sort du cabinet de M. Clemenceau tOa a paru le Croire, et cette impression a été si forte que la Chambre n’a pas jugé nécessaire de l’interpeller ; ses adversaires ont mieux aimé attendre, pour l’attaquer, qu’il se soit affaibli et diminué, ce qui, espèrent-ils, ne tardera pas. Aussi la miss en scène des débuts ministériels, que l’ajournement des Chambres avait facilitée, n’a-t-elle obtenu qu’un succès relatif. Lorsqu’un député, accoutumé à jouer ce rôle de circonstance, s’est présenté à la tribune pour déposer un ordre du jour c approuvant la déclaration ministérielle » et affirmant « la confiance de la Chambre dans la fermeté du gouvernement pour en assurer l’application » ; il s’est borné à lire son petit papier. C’est en vain que M. le président Briaaon a offert à des interpellateurs sur la « politique générale » de prendre la parole ; personne n’a répondu à son appel, ni à l’appel de M. Rabier. Il est vrai que l’ordre du jour de confiance a été adopté en silence par une majorité de trois cents voix. Qa’estee que cela signifie ? Absolument rien. Faisons donc comme les députés : attendons les actes....