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La Vie nouvelle, 17 décembre 1937

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La Vie nouvelle
17 décembre 1937


Extrait du journal

Un autre accord peut être cependant noté encore. C ’est la volonté commune de 11e rien faire et de demeurer inerte dans le sanglant conflit entre la Chine et le Jupon. L’intervention en Extrême-Orient de l’Angleterre comme de la Fiance se bornera à quelques phrases combinatoires dont il eut peutêtre mieux valu ne pas user — au sujet de leurs intérêts particuliers à sauvegarder en Chine. Mais les deux «démocraties » n’ont pas envie de répondre à l’appel de la troisième — soit celle des Etats-Unis - les invitant à conclure une « tripliez » pour faire respecter par le Japon les sai.it.s traités. La troisième aussi bien que les deux premières est bien résolue à ne pas ajouter les actes aux paroles, car une guerre avec le flacon, une des plus grandes puissances militaires du monde actuellement, appuyé comme il l’est au surplus sur les deux autres puissances les plus formidables d’Europe, l’Allemagne et l’Italie, cette guerre serait trop désastreuses pour elles, elles le comprennent, pour qu’elles aient même l’idée de s’y aventurer. Il est regrettable que le Japon déchire les contrats et agisse sauvagement en Chine, mais à cela un ne peut rien, personne ne peut rien. Et devant...
La Vie nouvelle (1925-1940)

À propos

La Vie nouvelle est une revue protestante hebdomadaire, fondée à Montauban par le pasteur et journaliste Louis Lafon en 1893. Le journal fusionne avec Le Protestant en 1913 et paraît sous le titre Evangile et Liberté jusqu’en 1925, date à laquelle Louis Lafon lui redonne son titre initial : La Vie nouvelle.
 
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