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La Vie ouvrière, 9 juillet 1926

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La Vie ouvrière
9 juillet 1926


Extrait du journal

Nous connaissons évidemment la véritable raison qui a poussé la F. S. I. à abandonner les mineurs anglais : c'est que la victoire de ceux-ci sur les propriétaires | et le gouvernement signifierait aussi la victoire du mouvement minoritaire, de la bau- ' che syndicale au sein des Trade-Unions. D? nouveaux chefs trompés par la lutte ont surgi, le mouvement syndical anglais glisse et continuera de glisser vers la lutte de classe. Ce n’est pas seulement chez, les mineurs que se manifeste la poussée à gauche. Les Congrès corporatifs qui viennent de se tenir, ou qui se tiennent actuellament. nous en fournissent la preuve. Au Congrès de la Fédération des travailleurs municipaux, organisation réactionnaire entre toutes, l'opposition a groupé pour la première fois un noyau de 23.000 voix. Au Congrès des postiers, les minoritaires ont montré leur force en obligeant les fonctionnaires inamovibles de la Fédération à mettre aux voix une résolution déjà votée par des conseils locaux « condamnant le Conseil Général pour sa capitulation honteuse au moment où le prolétariat, montrait sa toute-puissance ». Au Congrès des cheminots, Thomas a pu obtenir une majorité grâce à certains artifices de représentations, mais au sein de la Fédération une vive opposition se manifeste. Certains Conseils ont. demandé la démission de Thomas d'autres ont volé, des prelcstaüüaa ; contre l'accord honteux publié après la fin I de la grève générale et ont élaboré un | cahier d» revendications qui est présenté au Congrès et qui contient les demandes i suivantes : 1” augmentation générale des salaires do 10 shillings par semaine ;...
La vie ouvrière (1909-1993)

À propos

La Vie ouvrière est une revue hebdomadaire syndicale illustrée proche de la CGT, créée en 1909 par des syndicalistes révolutionnaires parmi lesquels se trouve Pierre Monatte. Lors de la scission de 1921, la publication se rapproche de la CGT-U, dont elle devient l’organe officiel. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle continue à paraître de manière clandestine, sous la direction de Benoît Frachon. À la Libération, elle renaît officiellement et devient un des hebdomadaires les plus importants avec un tirage à plusieurs centaines d’exemplaires.

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