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L’Action française, 1 avril 1925

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L’Action française
1 avril 1925


Extrait du journal

France et F Allemagne s'allient, de crainte de s entre-lucr. Cela pourrait être, même égonomiquement, rationnel. Mais l'A liemagne n'est pas une puissance comme une autre., Elle est, hélas ! la seule puissance au monde avec laquelle aucune alliance n'est possible, sans que son associé perde son âme nationale. Et ce n'est pas normal qu'on l'oublie. Ce a est pas normal que FAngleterre, d'un cœur léger, pousse la France à s'allier avec une telle puissance ;. ce gouvernement prussien, qui chérit tou jours les longs espoirs de chasser la .marine marchande anglaise des sept mers, et qui, si elle était vraiment d'accord avec la F rance, démolirait les assises de l'île bri tannique en moins de huit jours. Il est souverairtement anormal que l'Angleterre soit prête à se suicider. . Le fâcheux, c'est que nous ne pouvons même pas dire: «Après tout, si l'Angleterre veut se suicider, c'est..son affaire». Car rien n'empêchera désormais que, comme son sort dépend du nôtre, le nôtre dépende du sien. — J. B....

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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