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L’Action française, 1 février 1943

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L’Action française
1 février 1943


Extrait du journal

ciens sans mémoire ni prévision, littérale ment sans cervelle. Un Bainville put leur dire de la manière la plus courtoise et la plus mesurée, des vérités qui crevaient les yeux, et leur en révéler un certain nombre de plus secrètes que ce raire et noble esprit avait le privilège de mettre à la portée de tous. Ce,« (ut en vain, en vain, en vain ! Au fur et à mesure que le vieux per sonnel reparaissait, c'était Briand que l'on suivait ou la basse monnaie de Briand. Mais on avait aussi le sentiment que l'on ne serait jamais maître de ses mouvements tant que les gêneurs de L'Action Française seraient là, pour tenir avertie une impor tante fraction du paye. C'est pourquoi, Ja préparation du Cartel des Gauches, qui devait triompher au f dimanche noir » du 11 mai 1924, comportait, dès janvier 1923, l'assassinat de Marius Plateau (on croyait nous épouvanter !...), en novembre 1923, l'assassinat de Philippe Daudet (on croyait décourager son père et sa mère héroïques)...

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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