Extrait du journal

ce ; et ne nous laissons pas désarmer par une fausse sensibilité comme l'omit été, hé las ! pour leur malheur et pour le nôtre, il y a cent vingt ans, les gardiens de l'ordre. Il ne faut pas non plus se laisser désar mer par un autre sophisme qui a cours auprès de quelques-uns, celui de la déca dente fatale. Ce qui perd notre pays, ce . n'est rien de fa. ta il ni d'irrémédiable. C'est simplement-, en effet, les agissements d'une minorité qui nous dupe à l'aide de prin cipes qui sont des principes de ruine. Cer tes, cette minorité est puissante, car elle détient toutes les forces de l'Etat. Mais ces forces, elle ne les a pas toujours détenues ; elle a dû les conquérir. Et, pour cela, il lui a fallu renverser un régime qui comp tait plus de huit siècles d'existence, et uin régime qui avait fait la France. Cet effort que des politiciens égoïstes et arrivistes, unis aux ennemis de la France, ont tenté et réussi pour s'emparer du pouvoir, ne serons-nous pas capables de le tenter à notre tour et de le réussir en faveur de notre pays, pour lui rendre le régime qui l'a constitué, qui a. fait sa grandeur et dont dépend le salut ? Certes oui, nous ferons cet effort, oui, nous le réussirais. Et qu'on ne dise pas qu'il n'y a rien à...