Extrait du journal

glissement financier? Saura-t-îl ranimer notre production? Attendons. Remarquons que le néo-stalinien Henri de Kerillis a voté les pleins pouvoirs à ce gouvernement qu'il avait presque accusé de trahison la veille. Décidément, le directeur de /'Epoque est un folâtre. Notre compte rendu de la discussion par la Chambre des députés sur les plein ^ pouvoirs financiers et économiques paru dans notre numéro d'hier matin s'est arrêté à l'intervention du camarade Philip. Après ce socialiste qui est jusque dans ses gestes et ses intonations un fidèle disciple de Léon Blum, est intervenu M. René Besse qui a apporté au président du Conseil l'expression de sa confiance totale. , M. Gapiand préconise le redressement de la situation financière par une renon ciation à la politique des partis et le groupement de toutes les bonnes volontés. M. Marchandeau Le ministre des Finances lui succède à la tribune. Il dit, tout d'abord, que le gouverne ment n'entend faire usage des pouvoirs qu'il sollicite que pour assurer le salut du pays. II rappelle qu'en avril 1938, le gouvernement devait faire face à une dépense de trente milliards au titre de la Trésorerie. C'est dans ces conditions qu'il, a obtenu une avance de dix milliards. (Lire la suite en 3' page)...