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L’Action française, 8 septembre 1939

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L’Action française
8 septembre 1939


Extrait du journal

Mais nous ne savions pas alors ce que nous apprîmes par la suite. Le traité de Versailles et ses erreurs majeures avaient retenu votre attention. Vous assistiez à la séance de signature et le ton et l'allure de Clemenceau vous avaient singulièrement frappé. Ils vou laient dire : « Une longue vigilance sera nécessaire. » Mais Clemenceau, qui savait vaincre, ne sut pas profiter de la victoire. Une conversation de dix minutes avec vous l'eût édifié. Vous ne l'eûtes pas, et ce fut, pour la France, un malheur. Dans la longue conversation que j'eus, avec lui, à la .fin de sa vie, dans sa petite turne de la rue Franklin, je. prononçai votre nom. Je vis qu'il vous connaissait, mais mal. Vous dites de ce traité hrancroche et falot qu'il avait signé : - « Il est trop doux pour ce qu'il contient de dur. ». C'était la formule même . des embarras futurs. Quant au contrôle des armements, nous en riions ;avec Maurràs. tous les trois, de bon cœur, non, sans amertume. Aucun des négociateurs, ni Lloyd George, ni Clemenceau, ni Wilson, ni le colonel House n'avaient la moindre connaissance de l'ennemi vaincu. Vous le connaissiez, vous, sans haine'et sans crainte....

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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