Extrait du journal
Au cours du magnifique et courageux article qu'il consacrait, hier matin, à la menace communiste, M. François Coty, signalant l'attitude criminelle de Briand dans l'affaire chinoise, écrivait ces lignes significatives : « Comment M. Briand peut-il considérer « cette situation sans un frémissement de « honte et d'effroi ? Ne sent-il pas que la « nation entière, celle qui pense, qui com« prend, qui souffre, le désigne déjà comme « l'exécuteur implacable des volontés ma« çonniques, comme l'agent docile des « forces internationales, antifrançaises, « pour lesquelles l'idée de patrie, notre « large et généreuse conception de la pa« trie, n'est qu'un objet de mépris et de « dérision ? s> La modération habituelle du Figaro donne tout son prix à la sévère constatation. Il importe qu'à la veille des événements redoutablés qui s'annoncent, les responsabilités soient nettement établies. Quatre hommes sont en train de livrer la France aux projets terroristes des So viets et de leuç organe l'Humanité, flanqué, en douce, du Quotidien. Deux de ces hom mes sont des criminels ; le troisième est un démagogue outrecuidant ; le quatrième est un poltron servile. " Le premier de ces hommes est Briand, l'homme de la revanche allemande sous le couvert de Locarno, on dira demain l'homme de la rupture avec l'Angleterre. Nous avons défini trop souvent ici ce que nous pensions de cet ennemi public, sorti de la police des mœurs et de la sentine de la Lanterne et aboutissant aux compliments officiels de Son Excellence Mgr Maglione, pour ne pas applaudir à la définition du directeur du Figaro. Clemenceau était trop indulgent, en parlant du « voyou de passage ». Briand est sans doute un homme de pus ; mais c'est aussi un homme de sang. Quel est son mobile ? L'argent, la femme, ou les deux à la fois ? Cocherel ou ToutesAides ? En tout cas, les résultats sont patents. Quelle que soit la juridiction qui se saisisse demain de ce bandit flasque, elle ■né' manquera pas de preuves. Son passé explique son présent. Je le lui ai craché au visage, en. pleine Chambrej il y a quatre ans. Aujourd'hui, c'est M. Coty qui le lui répète. Demain, toute la France viendra au refrain. Caillaux a fait tuer Calmette...
À propos
Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.
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