Extrait du journal

Hernandez, jusqu'aujourd'hui vendredi 11, à midi, au journal, 14, rue de Rome. r« Revue littéraire », '« Revue à grand tirage ». Ces deux termes paraissaient s'exclure et presque s-'opposer dans ia France d'hier, comme si le grand public dût rester insensible à la qualité des œuvres publiées et des illustrations, à tojut effort de recherche et de goût et qu'ainsi les plus hautes productions de la littérature et de l'art dussent rester le privilège de quelques-uns. Aussi la France ne possédait-elle pas de Revue littéraire à grand tirage. La guerre a fait . justice d'une semblable erreur et, plus que jamais, à l'heure où le prix du livre menace d'être prohibitif,_ pour la grande masse de la France qui lit, une Revue s'imposait qui apportât au public de France les plus belles œu vres des meilleurs, auteurs et des plus parfaits artistes, sous une forme at trayante et à un prix accessible à tous. ■' Le Revue Nos Loisirs qui, après cinq ans de guerre, reparaît transformée et rajeunie, répond à ce but. Son format lui permet de donner, dans ses 3 2pages, la matière des plus importantes Revues littéraires. Ses nom breuses illustrations en rendent la lec ture particulièrement agréable et facile. C'est la « Revue » que tout le monde lira. Le premier numéro de Nos Loisirs pa rait le 15 juillet....