Extrait du journal

Monseigneur le Comte de Paris avait écrit, avant de quitter le Campana, l'émou vante lettre qu'on va lire et qui fut remise à Maurice Pujo après son départ. Notre rédacteur en donna lecture le soir même aux passagers des trois classes qui l'écoutèrent avec une indescriptible émo tion : A bord du Campana, 10 septembre 34. Mon cher Pujo, Je voudrais que vous exprimiez à nou veau, à tous nos amis F émotion que j'ai éprouvée aujourd'hui. Nous avons repris chacun notre route, i Vous allez rentrer en France, où, hélas! seul mon cœur vous accompagnera. Dans mon éloignement, j'emporte de tous nos amis un souvenir radieux, i Cette croisière fut pour moi comme, une parcelle de la France. Il me semblait, le jour où nous quittions Gênes ensemble, que nous entreprenions une croisière vers VAvenir. Que chacun de nos amis trouve ici ma reconnaissance émue. HENRI, Comte de Paris. Au nom des passagers du Campana, Maurice Pujo a adressé à S. A. R. Monsei gneur le Comte de Paris le télégramme sui vant : Monseigneur le Comte de Paris à Rome. passagers Campana, profondément émus par lettre de Monseigneur, le prient agréer hommage de leur absolu dévouement. Les journées de vie commune ont rendu plus profonde leur affection pour le Prince de...