Extrait du journal
13 Décembre 1938. Les lecteurs dé l'Action française savent mes efforts pour la réforme, au profit de tous les Français, de ce fléau économi que, doublé d'une vraie-i iiquité sociale, qu'est la loi de 40 heures : ils savent combien j'ai été aidé dans cette tâche par leur journal, vaillant comme à son ordi naire. Je suis heureux de dire que ces idées reçoivent, .même chez les ouvriers, un Recueil favorable : jusqu'ici, dans le volumineux courrier que m'ont valu mes articles, les critiques pures soût rares, bien qu'ut, correspondant qui ne veuf rien celer déclare n'avoir jamais rien lu d'aussi idiot; les approbations, par contre, sont nombreuses, quelques-unes comportant des réserves sur les modalités d'application : de plus en plus, chacun comprend que cette loi est malfaisante, et doit d'autant mieux être abrogée que la prolongation de 20 % de la durée du travail pour le même salaire, avec abattement simultané de 15 % des prix de vente et de 20 % des impôts entraînerait la baisse du prix de la vie, la remontée du pouvoir d'achat de tous, le retour, de l'activité aux usines et l'amélioration de notre commerce exté rieur. Or, aux constatations encourageantes que je viens de faire s'ajoute aujourd'hui un témoignage bien autrement probant Des établissements importants (on m'ex cusera de ne pas mieux préciser encore), occupant 1.800 ouvriers, ont avisé ceuxci récemment de la nécessité où ils al laient être de fermer leurs portes s'il fallait continuer à travailler 40 heures au taux actuel. Ils leur ont proposé de leur assurer du travail toute l'année 1939 s'ils voulaient faire 48 heures avec la paie de 40 heures. Les ouvriers ont voté par lettre, et ils ont accepté. Ainsi, cette prolongation du travail que, dans mon projet, je ne conçois que com pensée par la baisse obligatoire et immé diate du • prix de la vie et des impôts, 1.800 ouvriers l'ont acceptée sans aucune condition. C'est dire combien seraient favorables à la classe ouvrière mes suggestions, qui représenteraient pour eux une certitude, puisque la baisse du prix de la vie et.des impôts serait immédiate, alors que ~ les patrons n'auraient que l'espoir d'un af flux de commandes correspondant au sur croît de travail. Georges CLAUDE de l'Institut. -,...
À propos
Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.
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